
Une étude publiée par des chercheurs américains pourrait aider à lutter contre la transmission du paludisme. Comme le relaye 20minutes, l’ivermectine, un médicament administré aux personnes habitant dans les zones à risque, permettrait de rendre le sang humain mortel pour les moustiques femelles anophèles.
Ce médicament a été testé pendant 18 semaines sur 2 700 personnes, dont 590 enfants, au Burkina Faso. Aucun effet secondaire n’a été détecté et les enfants traités étaient deux fois plus nombreux à ne pas avoir déclaré la maladie. A terme, les chercheurs estiment que l’ivermectine associée à d’autres traitements anti-infectieux pourrait permettre d’être un frein significatif au développement de la maladie.