Paris accueille un traité international pour mettre fin à la pollution au plastique

(crédit photo : Brian Yurasits

@brian_yuri

Un comité des Nations Unies se réunit du 29 mai au 2 juin à Paris au siège de l’UNESCO. L’objectif est de travailler sur ce qui devrait être un traité historique pour mettre fin à la pollution mondiale issue de notre consommation de plastique.

Le Comité intergouvernemental de négociation sur les plastiques est chargé d'élaborer le premier traité international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin. Cela est nécessaire pour protéger notre santé et notre environnement tout en aidant à restaurer la biodiversité et à freiner le changement climatique.

Il s'agit de la deuxième des cinq réunions qui doivent avoir lieu pour achever les négociations d'ici la fin de 2024. Emmanuel Macron a appelé à "mettre fin à un modèle globalisé et insoutenable" de la production et de la consommation du plastique, dans un message vidéo aux négociateurs présents.

Lors de la première réunion qui s’est tenue il y a six mois en Uruguay, certains pays ont fait pression pour des solutions nationales, tandis que d’autres optaient pour des solutions mondiales et d'autres pour les deux.

L'humanité produit chaque année plus de 430 millions de tonnes de plastique, dont les deux tiers sont des produits à courte durée de vie qui deviennent rapidement des déchets, remplissant les océans et, souvent, se frayant un chemin dans la chaîne alimentaire humaine, a déclaré le Programme des Nations Unies pour l'environnement en avril.

Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques, les déchets plastiques produits dans le monde devraient presque tripler d'ici 2060, dont la moitié finiront dans des décharges et moins d'un cinquième seront recyclés.

Le traité pourrait se concentrer sur la santé humaine et l'environnement, comme le souhaite la « coalition de pays à haute ambition » dirigée par la Norvège et le Rwanda, avec une limitation de la production de plastique et des restrictions sur certains composants chimiques utilisés dans la fabrication des plastiques, par exemple.

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