Le talentueux fils de Madonna & Guy Ritchie expose ses peintures pour la première fois à Paris

Rocco Ritchie présente pour la première fois ses œuvres à Paris. Avec une enfance marquée par une notoriété précoce et un parcours jalonné de questionnements personnels, il aborde dans cette exposition les thèmes de l’identité et de la réconciliation avec soi-même. Vogue France a réalisé une interview de l’artiste et nous livre un retour sur son parcours et les inspirations qui ont forgé son univers.

Né dans une famille médiatisée, Rocco Ritchie a longtemps ressenti une forme d’isolement et de malaise face à son exposition publique. Marqué par cette expérience, il canalise aujourd’hui ses émotions dans la peinture, utilisant la toile comme un espace de réconciliation et de réflexion.

Plusieurs œuvres de l’exposition s'inspirent de photos de paparazzi prises pendant son adolescence. À l’époque, ces images le poursuivaient, capturant des instants anodins mais significatifs, comme une sortie entre amis ou une session de skate sous le pont de Waterloo à Londres. Ces souvenirs d’une jeunesse exposée, loin d’être idéalisés, sont pour lui le reflet d’un conflit interne entre l’image publique et la quête d’authenticité.

L'exposition parisienne « The Tourist » parrainée par Giorgio Armani au 78 rue du Temple lui permet de transformer une douleur passée en œuvre d’art, donnant un sens à des images qui, autrefois, semblaient « négatives ou mauvaises ». En revisitant ces scènes sous un angle artistique, il crée une distance, un espace où ces souvenirs peuvent être apaisés. Il a désormais réalisé que c'était sa vie et qu'il valait mieux l'accepter et aller de l'avant… Il réinvestit ainsi les scènes de sa jeunesse, les transformant en une affirmation personnelle.

Certains lieux, comme le South Bank de Londres, revêtent une importance symbolique dans son travail. Dans cet espace, il a rencontré ses premiers amis, loin des regards ou des attentes sociales, où seule son aptitude au skate était prise en compte. « South Bank, c’était comme mon lieu de liberté, mon échappatoire… un endroit où j’ai formé ma première identité. » Pour lui, ces lieux et ces relations représentent un havre où il pouvait s’exprimer sans jugement, se construisant hors des cadres imposés.

Les œuvres du jeune peintre ne se limitent pas aux paysages et souvenirs personnels, elles incluent également des portraits de figures significatives, telles que ses amis. « J'ai une profonde reconnaissance pour ceux qui font partie de ma vie. Ils me donnent parfois une bonne secousse… Ici, nous prenons des risques. »

Cette exposition est bien plus qu’une oeuvre artistique, c’est une déclaration d’indépendance. L'art lui permet de reprendre le contrôle de son identité et de se réapproprier son passé. Ses peintures deviennent alors des manifestations visuelles de son cheminement vers la liberté et l’acceptation de soi.

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