Michelin annonce la création d’un « salaire décent » pour ses employés et appelle les entreprises françaises à suivre son exemple
Michelin vient d’annoncer des innovations majeure en faveur de cohésion sociale, notamment le déploiement d’un « salaire décent » qui garantit aux salariés du groupe Michelin au niveau mondial une rémunération au moins équivalente au « living wage », en français : salaire décent. Ce concept a été développé par les Nations Unies par le biais d’un pacte dont Michelin est signataire depuis 2010.
Ce salaire décent est défini comme la rémunération permettant à chaque salarié de subvenir aux besoins essentiels de sa famille (alimentation, logement, transport, éducation des enfants, frais de santé, …) mais également de constituer une épargne de précaution et d’acquérir des biens de consommation.
Le patron du groupe Michelin a expliqué que le SMIC ne permettait pas de subvenir aux besoins d'une famille, et il a appelé les entreprises françaises à suivre son exemple. Le salaire décent est entre 1,5 fois et 3 fois supérieur au salaire minimum actuellement en vigueur.
La mise en œuvre du salaire décent vient compléter le déploiement d’un socle universel de protection sociale dans le cadre du « Programme Michelin One Care ». Ce programme garantit à tous les salariés du Groupe dans le monde un ensemble d’avantages sociaux, autour de trois priorités :
. Offrir du temps pour accueillir un enfant, avec la mise en place d’un congé maternité/adoption de 14 semaines minimum et d’un congé paternité/adoption de 4 semaines minimum, rémunérés à 100 %.
. Protéger la famille d'un salarié décédé, avec le versement d’un capital décès d’au moins un an de salaire réel et d’une rente d’éducation pour les enfants jusqu’à la fin de leurs études supérieures et quelle que soit l’ancienneté du salarié.
. Proposer un accès à un programme de santé pour tous les salariés et leur famille, via une couverture santé couvrant non seulement l’hospitalisation ou les urgences mais aussi les soins maternité, les consultations et soins ambulatoires.