Procès de Dark Vador : le Chili contre-attaque

Ce titre vous a fait sourire mais Vous vous demandez comment le plus grand méchant de Star Wars s’est fait attraper ? Rassurez-vous le monde ne part pas en vrille, c’est bien une nouvelle méthode pédagogique chilienne destinée à intéresser la population au rôle de la Cour d’Appel.

© RAFAEL ARANCIBIA

A l’occasion de la journée du patrimoine au Chili, célébrée le 28 mai 2023 dans tout le pays, de nombreuses institutions ont ouverts leurs portes au grand public. L’occasion parfaite pour le gouvernement chilien d’inviter sa population au plus grand procès de tous les temps : celui du célèbre Dark Vador !  Interrogée sur les raisons de ce procès fictif, Maria Rosario Lavin, présidente de la cour d’appel de Valparaiso, l’a expliqué par la volonté de « rapprocher la justice et notamment la cour d’appel, si peu comprise des citoyens ». Jugé comme un véritable criminel, Dark Vador a donc comparu devant la cour d’appel accompagné de son avocat Juan Carlos Manriquez, et a répondu aux accusations énoncées.

Amusant, mais surtout éducatif

Il a été jugé pour avoir coupé la main de son fils Luke Skywalker, dans l’Empire contre-attaque en 1980, un acte de mutilation qui ne pouvait rester impuni, même pour la figure emblématique de Star Wars. Après une après-midi qui s’est déroulée dans le plus grand des sérieux, la cour d’appel a annoncé son verdict : « Mr. Vador ne pourra pas approcher son fils à moins de 3 planètes et sera congelé dans la carbonite pour une durée de 30 ans. En complément, il a la formelle interdiction d’utiliser la force obscure et son sabre laser ».

Ce procès avait pour but de démontrer aux citoyens qu’une cour d’appel ne juge pas sur la base de tous les faits passés mais sur celui pour lequel le prévenu fait appel. Maria del Rosario Lavin a déclaré « ce qui est condamné est la mutilation, non ce que M. Vador a fait auparavant ». De quoi éclaircir les Chiliens sur le rôle de la Cour d’appel.

L’avocat de Dark Vador a conclu cette après-midi éducative sur ces mots : « Je ne demande ni plus ni moins que la justice. C’est un être humain avec des droits (…) C’est presque une machine, mais aussi un homme. Un père. ».

Un bon moyen d’en apprendre sur la justice chilienne tout en s’amusant !

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