Il termine la course la plus dure du monde malgré un cancer en phase terminale

                                                                               © SEAN M. HAFFEY / GETTY IMAGES

Jonathan Pascual, triathlète de 50 ans et malade d’un cancer en phase terminale, a réussi un exploit incroyable en terminant l’Ironman d’Hawaï. Sa course restera dans les mémoires non pas pour son chrono mais plutôt car il s’agit de l’une des courses les plus difficiles du monde.

Le 26 octobre, Jonathan Pascual a réalisé une performance hors du commun en bouclant l’Ironman d’Hawaï, qui regroupe plusieurs disciplines : 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,195 km de course à pied. Malgré un cancer médiastinal de stade 4 qui affecte ses poumons et ses os, Pascual a franchi la ligne d’arrivée après 16 heures et 12 minutes d’efforts. D’après lui, la natation a été particulièrement éprouvante, nécessitant 2 heures et 18 minutes, alors qu'il lui fallait se battre pour respirer à cause d’une tumeur près du cœur. "C’était la natation la plus difficile que j’ai jamais faite", confie t-il. En dépit de la douleur physique, l’athlète a terminé les 180 km de vélo en 7 heures et le marathon en 6 heures et 30 minutes. Infirmier de profession, a même pris le temps d’administrer les premiers secours à un cycliste blessé pendant l’épreuve.

Son parcours, témoignage inspirant sur la résilience, symbolise parfaitement son combat depuis des années contre la maladie, qu’il a contracté il y a 20 ans.

Précédent
Précédent

Naissance d’un éléphant de Sumatra, un espoir pour cette espèce en danger

Suivant
Suivant

Découverte d’une ancienne cité maya au Mexique